L’obligation d’aimer le Prophète plus que sa propre personne

Publié le par rappelfissabillah

L’obligation d’aimer le Prophète plus que sa propre personne

Al-Qadhî ’Iyâdh (rahimahullâh)

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BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

Allâh - Ta’âla - a dit :

 

« Dis : « Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu’Allâh, Son messager et la lutte dans le sentier d’Allâh, alors attendez qu’Allâh fasse venir Son ordre. Et Allâh ne guide pas les gens pervers. » [1]

 

Cela suffit comme encouragement [et précaution], preuve et argument sur le caractère obligatoire de cet amour [pour le Prophète], du grand danger que cela représente, et du mérite porté à l’égard du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam). Certes, Allâh - Ta’âla - a condamné ceux pour qui leur argent, leurs familles et leurs enfants sont plus aimés qu’Allâh et Son Prophète. Et Il les a menacés en disant :

 

« Alors attendez qu’Allâh fasse venir Son ordre »

 [2]

 

Puis Il a terminé le verset en les qualifiant de pervers et en leur anonçant qu’ils feront partie des égarés et qu’Allâh ne les guidera point.

 

Nous tenons une tradition d’après Abû ‘Alî al-Ghassânî al-Hâfidh [...] selon Anas (radhiallâhu ‘anhu) que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Aucun d’entre vous n’est vraiment croyant tant qu’il ne m’aime pas plus que ses enfants, son père et tous les gens. » [3] Et Abû Hurayra a rapporté une version semblable.

 

Selon Anas, le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Il y a trois choses dont la possession apporte au croyant la douceur de la foi : C’est qu’Allâh et Son Messager lui soient plus chers que tous les autres, qu’il n’aime une personne que pour Allâh et pour nulle autre raison, et que le fait de retourner à la mécréance lui soit plus répugnant que d’être jeté dans le feu. » [4]

 

‘Oumar Ibn Khattâb (radhiallâhu ‘anhu) a dit au Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) :« Tu m’es plus cher que tout, sauf mon âme se trouvant entre mes deux côtes ! » Et le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) de lui répondre : « Aucun d’entre vous n’est vraiment croyant tant qu’il ne m’aime pas plus que sa propre personne. » Et ‘Oumar dit : « Par Celui qui a fait descendre le Livre sur toi, Tu m’es plus cher que mon âme se trouvant entre mes deux côtes ! » Et le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) de lui dire : « Maintenant ‘Oumar tu dis vrai. » [5]

 

Sahl a dit : « Celui qui ne voit pas qu’il est sous l’autorité de l’Envoyé d’Allâh dans l’ensemble de ses situations et de sa personne, ne goûte pas la douceur de sa Sounnah, car certes le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Aucun d’entre vous n’est vraiment croyant tant qu’il ne m’aime pas plus que sa propre personne. » [6] [7]

 

Notes

[1] Coran, 9/24

[2] Coran, 9/24

[3] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

[4] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

[5] Hadîth authentique - Cité dans « al-Muntaqa al-Hindî » n°1386

[6] Hadîth authentique rapporté par l’Imâm Ahmad dans son « Musnad »

[7] Kitâb « ach-Chifâ bi ta’rif huqûq al-Mustafa » de al-Qadhî ‘Iyâdh, 2/24-26

 

source :http://www.manhajulhaqq.com

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